L’UNSA Éducation se mobilise contre les violences faites aux femmes

L’UNSA Éducation se mobilise contre les violences faites aux femmes

           Le 25 novembre est la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes depuis 1999. Notre fédération appelle à participer aux actions organisées partout en France à cette occasion, et notamment à la manifestation parisienne qui démarre samedi, à 14h, à gare du nord, dans un cadre intersyndical (lire le communiqué ici). Si cette journée permet de mettre en lumière une violence systémique envers les femmes dans la société, c’est aussi le moment de revenir sur le traitement de ce sujet au sein de notre ministère. Alors que la ministre s'engageait récemment sur la mise en oeuvre des nouveaux programmes d'éducation à la vie sexuelle, affective et relationnelle à la rentrée 2025.

L’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle doit devenir une réalité

L’UNSA éducation se bat pour que l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) soit réellement mise en œuvre dans les écoles et les établissements, pour lutter contre les violences faites aux femmes, avec l’appui de professionnels des métiers du social et de la santé en nombre suffisant, dans le respect des obligations légales. C'est le vivre-ensemble dans la société qui se joue avec des relations affectives saines, le respect du consentement et des orientations sexuelles. Nos revendications sur le sujet à retrouver ici.

Des associations mettent à disposition des ressources pour sensibliser les élèves sur ce sujet, comme l'association du Nid qui propose un kit pédagogique sur le risque prostitutionnel (à retrouver ici).                             

Un combat sur tous les terrains

Le combat féministe se mène aussi à l’échelle internationale. Notre union UNSA réagissait dernièrement aux attaques contre les droits des femmes aux Etats-Unis, en Iran et en Afghanistan dans cet article.

L'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est un sujet majeur, pour l'UNSA éducation, qui le porte dans le dialogue social pour obtenir des avancées concrètes en matière de rémunérations, de carrière ou de santé au travail. Des tabous doivent être levés, concernant les menstruations (lire notre article) ou plus largement concernant la santé des femmes au travail (lire notre article).